Vous terminez votre stage ou vous l'avez terminé.
On peut commencer à envisager sérieusement la rédaction.
Ceci dit, vous ne partez pas de rien. Vous avez déjà rédigé des éléments mais ils n'ont pas été organisés de manière définitive.
Il est temps pour votre TFE qu'il prenne forme.
Mais il y a des obstacles sur la route ! Le principal va être la reprise des cours et surtout des travaux qui vont s'avérer terriblement chronophages !
Vous allez découvrir que la réussite du TFE, c'est aussi une question de résistance au stress et d'endurance !
Le grand danger sera aussi que votre attention ne va être toujours centrée sur votre TFE mais sur d'autres nécessités. Cependant, cela risque vous faire perdre le fil, de vous faire perdre les objectifs de vue.
La seule solution est de vous imposer un temps de travail de votre TFE dans votre semaine quelles que soient les autres circonstances !
Comme si cela ne suffisait déjà pas, dans tous les sens des cloches et des sirènes retentissent de conseils qui ne font que vous induire en erreur, la plupart du temps.
Logiquement, il y aura des moments de doute, de découragement, .. . Ce sera le moment de vous tourner vers votre promoteur ou promotrice ou de trouver un soutien ailleurs.
Les étapes de la rédaction du TFE
Dans l'enseignement secondaire, vous avez probablement pratiqué l'art de la dissertation. Pour rappel, c'est un exercice d'argumentation organisé en deux ou trois parties, qui retrace le cheminement d'une pensée d'une introduction à une conclusion. La dissertation résout une problématique, c'est-à-dire la présentation d'un problème qui soulève une interrogation qu'il faut résoudre.
L'enjeu est de bien construire son TFE selon l'ordre d'une DEMONSTRATION qui contient des ARGUMENTS et mène à des CONCLUSIONS.
Le TFE écrit n'est rien d'autre qu'une longue dissertation d'au moins une quarantaine de pages.
Combien faut-il de pages exactement ? En ai-je assez ?
La question n'a pas de sens. Je dirais que ma pratique semble me dire que le document en dehors des annexes compte habituellement une quarantaine de pages. Mais ce qui est déterminant, ce n'est pas la quantité des écrits mais bien leur qualité intrinsèque.
Etant enfant, vous avez probablement connu les petits jeux dans des cahiers d'activités où il y avait en particulier des labyrinthes.
Vous avez sans doute, comme moi, triché un petit peu en partant du centre pour sortir du dédale plutôt qu'en commençant par la porte d'entrée.
C'est ce que je vais vous suggérer pour la rédaction.
Le centre du labyrinthe vous y êtes arrivé puisque l'expérimentation étant maintenant finie en même temps que votre stage, vous êtes en mesure de conclure grossièrement.
C'est ce que je vous invite à faire, tout en sachant qu'après la rédaction de la partie pratique, il vous faudra revenir sur ces conclusions grossières pour les affiner.
C'est donc le moment de rédiger ces conclusions provisoires : Mes ateliers ont donnés des résultats car je dispose de ces éléments qui le prouvent. Ou à l'inverse, cela n'a pas fonctionné.
Reprenez la carte conceptuelle, le sommaire et / ou la table des matières de votre démonstration pour que votre démarche vous mène aux conclusions avec les arguments nécessaires pour le prouver.
Rédiger bloc de pages par bloc de page le texte de votre TFE écrit.
Relisez votre travail en suivant l'ordre du plan, tout en vérifiant si les pages s'enchaînent logiquement.
Si vous rédiger un élément pratique, vérifiez si la théorie qui lui correspond est bien expliquée à portée ou se trouve dans la partie pratique de manière à ce que vous puissiez y renvoyer.
En ce qui concerne la partie théorique, vous avez rassemblé tous vos matériaux et les avez classés. Votre fichier forme à présent un tout cohérent qu'il faut transformer en texte suivi.
Vous allez donc passer à la rédaction. Vous vous y êtes déjà essayé lors de l'élaboration de vos fardes de stage. Les ateliers d'expression écrite vous ont permis de progresser. Si vous n'en avez pas vraiment profité et/ou si vous avez encore beaucoup de mal, il est inutile de paniquer! Essayez, et comme tout un chacun, vous y parviendrez avec plus ou moins de bonheur, quitte à vous faire aider lorsque des difficultés spécifiques se présentent.
Remarquez que la plupart des étudiants ont une expression orale spontanée relativement correcte.
Il leur suffirait normalement
1° "d'écrire comme ils parlent",
2° de revoir leur écrit en remplaçant éventuellement l'un ou l'autre terme, l'une ou l'autre expression par leur
équivalent plus précis … pour que la rédaction soit correcte. Mais beaucoup se croient obligés d'utiliser soit des mots très "soutenus" dont ils ne connaissent pas le sens exact, soit des expressions pointues qu'ils ne maîtrisent pas.
Il faut renvoyer la balle
Pour que votre TFE avance, il faut échanger à un moment donné des écrits avec son promoteur ou sa promotrice.
Vous ne ferez pas avancer le "schmilblick" s'il n'y a pas d'échanges.
Selon mon expérience, il est inutile d'envoyer de la théorie s'il n'y a pas de la pratique qui l'accompagne ! En effet, il sera impossible de vérifier si les deux aspects sont cohérents, donc de percevoir le sens de vos écrits, si on ne dispose pas de la pratique. Le plus souvent la théorie sans la pratique débouche sur un effort inutile. La théorie doit, en effet, soutenir la pratique.
Lorsque une "partie" est rédigée et que vous la donnez à lire à vos "lecteurs" (au sens large du terme), remettez-leur en même temps le plan de votre TFE et indiquez-leur où cette partie se situe dans ce plan. Vous éviterez certaines mécompréhensions! (Si vous l'avez dactylographiée, demandez à vos "lecteurs" s'il ne préfèrent pas une version sur fichier du même texte. Certains préfèrent en effet corriger électroniquement, et cela leur permet de garder copie et de votre travail et de leur correction, et d'y revenir lorsqu'ils en ont l'occasion pour vous aider davantage).
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