Une rigueur scientifique

La démarche scientifique

Elle est clairement expliquée sur Scribbr, je ne vais pas ici réinventer la roue alors que le travail est bien accompli ailleurs.
En ce qui vous concerne sachez seulement que vous allez vous efforcer d'être le plus possible dans une démarche scientifique mais qu'il y a des limites.
Elles sont expliquées plus bas.

Cinq vertus essentielles donnent à une démarche un caractère scientifique

  • La reproductibilité
    N'importe qui doit pouvoir répéter un travail scientifique et exactement dans les mêmes conditions, arriver aux mêmes constatations, cela ne signifie pas nécessairement les mêmes interprétations ni les mêmes conclusions. Toute proposition scientifique doit pouvoir être vérifiée et c'est lorsqu'elle est vérifiée qu'elle est tenue pour "vraie". 
  • L'absence de contradiction
    La vérification d'une proposition ou d'un travail scientifique repose sur l'absence de contradiction. II y a deux sortes de contradictions : la contradiction interne qui est celle du raisonnement qui aboutit à deux propositions incompatibles (par exemple préconiser la bienveillance et l'imposer de manière violente) et la contradiction externe qui est celle d'une proposition incompatible avec un fait de la réalité (par exemple affirmer que le toit est endommagé alors que visuellement et à la manipulation tout est en ordre).  
  • La remise en cause constructive
    Tout travail scientifique exige une remise en cause constante mais constructive des moyens utilisés et des résultats obtenus. À tout moment le chercheur scientifique se demande s'il n'y a pas un meilleur moyen que celui qu'il a choisi, une hypothèse plus adéquate, une définition plus opératoire. Cela ne signifie pas que ce qui est exact aujourd'hui sera faux demain : la science ne progresse pas par bouleversement mais substitue à des modèles qui expliquaient tous les faits connus à un moment, des modèles plus généraux, englobant les précédents et qui expliquent de nouveaux faits (souvent apparus grâce aux expériences qu'a suscitées le modèle précédent). Prenons par exemple la physique newtonienne à propos de la gravité qui semble en contradiction avec la physique d'Einstein. La deuxième physique intègre la première.
  • L'usage d’un langage opératoire
    Le langage scientifique utilise des mots définis de telle manière que le lecteur ou auditeur peuvent décider sans ambiguïté si un cas particulier est inclus ou non dans la notion définie et de telle manière que la décision soit la même pour tous les lecteurs ou auditeurs. En outre, le même mot doit toujours être pris dans la même acceptation. Enfin, les mots sont débarrassés de toute connotation affective. Ces exigences dans le langage scientifique assurent à l'information scientifique une transmission optimale. Le plus souvent vos TFE souffrent de faille au niveau de l'argumentation. Vous affirmez par exemple que votre dispositif a fonctionné et donné des résultats mais aucun fait tangible ne suit.
  • L’économie des hypothèses
    Le ou la scientifique s 'efforce de choisir des hypothèses qui expliquent le plus grand nombre possible de faits, il ou elle évite les hypothèses qui ne sont pas directement vérifiables et s'efforce de constituer une structure d 'hypothèses qui découlent logiquement les unes des autres de telle manière que les hypothèses non déductibles logiquement les unes des autres soient: en nombre aussi petit que possible.

Vous n'irez sans doute pas aussi loin, mais il importe néanmoins de respecter ces aspects.


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